Le projet de Naked Street à Drachten aide grandement la lisibilité de la ville. Premièrement, redonner la rue accélère la prise de conscience de son environnement augmentant la connexion entre l’humain et son paysage. Ainsi, le piéton et l’automobiliste qui doivent traverser la ville se concentrent sur les indications spécifiques du paysage, comme un changement de matériaux au sol ou une porte d’entrée au centre-ville, plutôt que sur les indications standardisées des panneaux de circulation.

 

D’après les caractéristiques de lisibilités de Kevin Lynch, les trois caractéristiques qui auront le plus augmenté depuis la transformation de ces deux intersections sont les voies, les noeuds et les points de repère. Les voies augmentent en lisibilité en raison de la hiérarchisation des rues. En devenant une entité continue, les intersections sans ségrégation redeviennent des identités cohérentes plutôt que 4 coins découpés par des rues. Pour leurs parts, les rues partagées et dénudées cherchent à remplacer les symboles des panneaux de signalisation par le sens du paysage. Ainsi, la présence d’une école nous fait prendre conscience à la fois de notre place dans la ville tout en nous indiquant le besoin de ralentir en raison de la présence d’écolier.

 

« In the UK, this insignificant intersection would probably be marked by a « safety barrier » to cut the footpath from the road. By contrast, Monderman expresses the presence of the footpath into the road through special surface treatment and a slight rise in level; not enough to constitute a speed hump, but enough to draw subtle attention to the driver of the status and significance of the footpath, and the possible arrival of teenage skateboarders. It contributes to a rich, legible and humane urban language. »

BENTLEY - LISIBILITÉ