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DÉBIT ROUTIER

Tel qu’imaginé par Hans Moderman, le retrait de la signalisation et la conversion des rues selon les principes des espaces partagés avaient comme objectif l’amélioration de la sécurité des usagers et l’amélioration de l’espace urbain. Suite à l’implantation des premiers projets, un constat étonnant a été observé: les rues partagées améliorent le trafic routier (W. Wargo, 2015). Ce progrès s’observe au niveau de la capacité de véhicule par heure (veh/h) et du délai d’attente à l’intersection. Ce constat révèle un des grands paradoxes des rues partagés: comment la réduction significative de la vitesse des automobiles (moins de 30 km/h), induit par le milieu bâti, peut engendrer une augmentation du débit routier? Il semblerait que le mouvement libre des voitures et des piétons, bien qu’à une vitesse moindre, réduise considérablement la logique des bouchons de circulation des véhicules ce qui favoriserait un débit continue des voitures aux intersections.

L’étude réalisée par Benjamin W. Wargo, basée sur l’observation sur le terrain de six espaces partagés dans cinq pays différents, montre que les intersections sont plus efficaces en regard à leur capacité de véhicule par heure et de leur délai d’attente comparativement aux anciennes configurations de ces dites intersections qui étaient auparavant régulées par des lumières ou prises avec des problèmes de bouchons de circulation. Bien que cette étude se base sur des modélisations du trafic, il semble que la pratique confirme cette hypothèse. Les exemples de Poynton (CNN, 2014), d’Auckland (Idem.), Drachten (Hamilton-Baillie, 2008) et Potishead (The city fix, 2010) prouvent le réel avantage des rues partagées pour améliorer le trafic routier. 

Source: Officieel moment voor de vaart, https://www.smallingerland.nl/Int/2015-Maart/Officieel-moment-voor-de-vaart.html, consulté le 5 décembre 2016.

Source: https://www.youtube.com/watch?v=3Wte5-_gCDQ, consulté le 5 décembre 2016.

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